Poème / Kaolin

Alors que je marine dans une atmosphère volatile, Il arrive parfois que la douleur puisse se taire. Pourtant, jamais bien loin de mon cœur pulsatile, Mais même dans les éclaircies, je reste solitaire.

Je peux me contenter des paysages désertiques Que je devine ailleurs lorsque je ferme les yeux. Je peux bien faire tourner ma machinerie poétique À l’abri anti-atomique de mon château silencieux.

Dites-moi comme c’est fabuleux la gourmandise ! Je n’entends même pas le chant des sirènes… Tatoué “Fragile”, tout ce qui me touche me brise, Mais regardez comme elle est belle ma porcelaine.

Looping