Poème / Chant du cygne

Finalement libéré de la captivité de la dépression, Et du doux vertige des sentiments contradictoires, Je relativise la portée de mes bras et transgressions : Des milliards de particules dont j'ai transformé la trajectoire.

Bien que de la foudre sorte de mon esprit créant, Ma vie n'est qu'étincelles entre deux éternités. Qu'un peu de poésie entre le chaos et le néant : Il n'y a pas de destin, que le chemin emprunté.

Je suis un voyageur temporel, une seconde à la fois. Et lorsque je serai sur le seuil de l'insondable ; Volubile et éloquent depuis un fauteuil roulant autrefois ; Je me tiendrai droit et mon dernier regard sera de marbre.

Looping, 5 mars entre 05h00 et 07h30.