Liberté Chérie, une loge maçonnique dans un camp de concentration.
Parmi les prisonniers de la Seconde Guerre mondiale en Allemagne ou dans les territoires occupés par les nazis, il y avait des franc-maçons. Et nous savons que certains d’entre eux se sont reconnus et ont essayé d’organiser, avec plus ou moins de succès, une activité maçonnique dans les camps.
Par exemple, dans l’olfag X-D près de Hambourg, oflag désignant les camps de prisonniers de guerre destinés aux officiers, des officiers belges, dont le futur président de la commission européenne, l’avocat Jean Rey, fondèrent la loge l’Obstinée, intégrée au Grand Orient de Belgique à la libération.
Dans le stalag 383 situé en Bavière, stalag désignant les camps de prisonniers de guerre destinés aux soldats et aux sous-officiers, des frères se réunirent en loge dans le cellier d’une ancienne écurie et deux hospitaliers (le frère qui s'occupe de la solidarité dans la loge) étaient chargés de récolter et de répartir les cigarettes, le thé, le sucre et le lait, notamment avec les malades.
Ou encore, dans le camp d’Allach, camp satellite de Dachau, (rattaché aux usines de BMW) dix frères firent l’unique tenue d’une loge intitulée “Les Frères captifs d’Allach”, après la libération du camp le 6 mai 1945. Le procès-verbal de la tenue est exposé au musée de la Franc-Maçonnerie à Paris.
Après ce bref rappel d’une activité maçonnique dans les pires conditions, l’histoire dont je vais vous parler, est plus incroyable encore.
Elle commence en 1943, au camp de concentration d’Esterwegen, au nord-ouest de l’Allemagne, à une vingtaine de km de la frontière des Pays-Bas. Ce camp, après la prise de pouvoir de Hitler en 1933, fut utilisé pour y enfermer des opposants politique (les communistes et les antifasciste), et à partir de 1943 des résistants étrangers ayant reçu le statut de « Nacht und Nebel ».
C’est un décret adopté par les nazis le 7 décembre 1941 ordonnant la déportation de celles et ceux qui ont commis des “infractions contre le Reich ou contre les forces d’occupation”.
Les dirigeants nazis considéraient ainsi que les résistants des pays ayant signé un armistice avec l’Allemagne ou ayant capitulé, n'étaient pas protégés par les conventions de La Haye. C’était des prévenus qui étaient destinés à être jugés pour leurs actes de résistance. En réalité, des simulacres de procès dont l’issue était la mort.
Ce décret est connu sous le nom de “Nacht und Nebel”. Nuit et brouillard.
Le baraquement n°6 du camp regroupait une centaine de prisonniers. Certains étaient affectés au tri des cartouches et des pièces de radio, d’autres étaient contraints, dans des conditions effroyables, de récolter la tourbe dans les carrières avoisinantes, afin de chauffer les baraquements.
Parmi eux, se trouvaient des francs maçons belges, qui, dans le plus grand secret, se reconnurent, puis fondèrent et firent fonctionner une loge maçonnique dans un camp de concentration. Un fait unique dans l’Histoire, à notre connaissance.
Voici ces frères et leurs histoires :
Paul Hanson, Juge de paix à Louveigné, un canton au sud de Liège. 54 ans, de la respectable loge “Hiram” à l’orient de Liège.
En février 1942 il dû juger une affaire délicate dans la Belgique occupée depuis deux ans. (la franc maçonnerie est interdite) Il s'agissait de la contestation d'une taxe sur les bovins pour chaque agriculteur, imposée par une association de collabos.
L’arrêt du juge Paul Hanson, le 13 mars 1942, dénonce la volonté de mettre en place, en Belgique, un régime contraire à sa Constitution.
Nul autre que le roi, qui se trouvait empêché de régner ou le parlement, absent, ne pouvait légiférer. Il précise que même s’il était possible à une autre instance d’avoir le pouvoir de légiférer, cela ne pourrait être, en accord avec les conventions de La Haye, qu’au pouvoir occupant.
Le juge Paul Hanson met ainsi l’Allemagne devant ses responsabilités. Les Allemands arrêtent Paul Hanson le 20 avril 1942, la jurisprudence et la portée considérable du jugement, menaçait l’organisation de l’occupation de la Belgique.
Franz Rochat, 35 ans, professeur à l’Université de Liège, docteur en sciences et en pharmacie, directeur d’un laboratoire pharmaceutique et membre de la respectable loge “Les amis philanthropes” à l’orient de Bruxelles.
Il travaille pour la presse clandestine et un journal de la résistance “La Voix des Belges”. Il fait également partie des résistants dits “ARA”, agents de renseignements et d'action, Franz Rochat fut arrêté le 28 février 1942 pour espionnage et aide à l’ennemi.
Jean Sugg, 46 ans, également membre de la respectable loge “Les amis Philanthropes”.
D'origine suisse alémanique, il était représentant de commerce en pharmacie. Il travailla avec Franz Rochat à la diffusion de la presse clandestine pour laquelle il traduisait des textes allemands et suisses. Il contribue aussi à plusieurs journaux clandestins comme “La libre Belgique”, “La Légion noire”, “Le Petit Belge”, ou “L'Anti-Boche”. Il s'occupa d'aide aux aviateurs alliés et aux réfractaires au travail obligatoire en leur fournissant argent et timbre de ravitaillement. Il est arrêté le 23 mars 1942, il est inculpé d’espionnage et d’aide à l’ennemi.
Guy Hannecart, avocat, poète, romancier et dramaturge de 40 ans, lui aussi membre de la respectable loge “Les amis Philanthropes”, membre du directoire du Mouvement national belge.
Il dirige le journal clandestin “La voix des Belges” ou il retrouve Franz Rochat et Jean Sugg. Il est arrêté le 27 avril 1942.
Joseph Degueldre, docteur en médecine, 39 ans, de la respectable loge “Le travail” à l’orient de Verviers, membre de l’Armée Secrète.
Il appartenait à un service de renseignements et d’action en qualité de Chef de sous-section. Arrêté sur dénonciation le 29 mai 1943.
Luc Somerhausen, 40 ans, membre de la respectable loge “Action et Solidarité” à l'Orient de Bruxelles, journaliste et rédacteur au Sénat et Grand Secrétaire adjoint du Grand Orient de Belgique.
Il était, au sein de la résistance adjudant au Service général de renseignements et d’action, qui fut le prédécesseur clandestin de la Sûreté de l’État, seul service civil de renseignements et de sécurité de Belgique. Il est arrêté le 28 mai 1943 pour faits de résistance.
Amédée Miclotte, 41 ans, initié à la respectable loge « Les Vrais Amis de l’Union et du Progrès Réunis » à l’orient de Bruxelles, chef de section au Service de renseignements et d'action. Il est arrêté le 29 décembre 1942.
Ils étaient donc sept francs-maçons belges déportés pour des faits de résistance. Le septuor décide alors la création d’une loge clandestine, qui aura pour titre distinctif «Liberté Chérie».
(pour qu'une tenue maçonnique puisse avoir lieu, il faut 7 frères avec le grade de maître)
Nous sommes en novembre 1943.
Ce «Liberté Chérie» ne vient pas du célèbre couplet de la Marseillaise.
Non, ce «Liberté Chérie» là, vient du chant des marais.
Ce chant a été écrit dans le camp de concentration de Bögermoor, à dix Km d’Esterwegen durant l’été 1933 par le poète communiste allemand Johann Esser, déporté après des accusations de trahison.
Das Lied der Moorsoldaten
Le Chant des soldats des marais. C’était le surnom des prisonniers concentrationnaires qui travaillaient dans les tourbières.
Celui-ci exprime la plainte des prisonniers politiques allemands antifascistes internés après la prise de pouvoir de Hitler. Il fut diffusé et transmis à l’étranger puis traduit et chanté par les Brigades internationales engagées contre Franco en Espagne.
Loin vers l’infini s’étendent
De grands prés marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.
Refrain
Ô, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher (bis)
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert
Refrain
Ô, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher (bis)
Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jours et nuits,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Refrain
Ô, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher (bis)
Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira.
Liberté, liberté chérie
Je dirai « tu es à moi ».
Ô, terre d'allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer (bis)
Ainsi, la loge clandestine prend pour nom les mots d’un poème partisan écrit dix ans plus tôt, à dix km de là.
Luc Somerhausen demanda au caricaturiste du quotidien Le Soir Fernand Van Horen, de dessiner le sceau de la loge.
C'était un membre de l'armée secrète, arrêté sur dénonciation, par la Gestapo.
Ce dessin, qui symbolisait la lutte pour la liberté pendant la captivité, est un triangle, qui reprend le motif de la tenue de prisonnier, et sur chaque face du triangle est écrit un mot: «Liberté – Égalité – Fraternité». À l’intérieur de celui-ci, on retrouve le triangle rouge, symbole du marquage des prisonniers politiques. De chaque côté de la pointe du triangle rouge figurent les lettres N. et N. pour Nacht und Nebel.
Le dimanche matin, tandis que les catholiques se réunissaient au fond du dortoir pour la messe avec deux prêtres déportés, les frères se réunissaient dans l’autre pièce du baraquement, sans décor, avec un rituel simplifié, fait de souvenirs et de phrases répétées par cœur, avec des outils de substitution, assis autour de la table qui servait d’ordinaire à trier les cartouches.
C’est le juge Paul Hanson qui devient le vénérable maître de la loge (le président) . La loge initia, puis éleva à la maîtrise (le dernier grade), Fernand Erauw, 29 ans. Diplômé de Sciences administratives, auditeur à la cour des comptes, officier de réserve et membre de l’Armée secrète et arrêté à ce titre le 13 août 1942. Cette initiation correspond à la première tenue de la loge selon un rituel simplifié à l’extrême.
La loge eut également deux affiliés :
Jean-Baptiste De Schrijver, 50 ans, de la respectable loge «La liberté» à l’orient de Gand. Colonel à l'état-major de l'armée belge. Il est arrêté le 2 septembre 1942 pour espionnage et détention d'armes.
Henry Story, 46 ans, de la respectable loge «Le Septentrion» à l’orient de Gand. Industriel et adjoint au maire de la ville de Gand. Capitaine du Service général de renseignements et d’action et participe à la presse clandestine. Henry Story fait partie de plusieurs groupes de résistance et est le contact du Front de l'Indépendance avec Londres. Il finit par être arrêté le 22 octobre 1943.
On sait finalement très peu de choses des travaux de la loge. Sinon que furent abordés la notion du Grand Architecte de l’Univers, l’avenir de la Belgique, ou encore, la place des femmes dans la Franc-Maçonnerie.
La loge cessa ses travaux lors du transfert de tous les prisonniers «Nuits et Brouillards», au printemps 1944, à destination d’autres camps, en raison de l’avancée des alliés.
Paul Hanson fut transféré à la prison d’Essen pour y être jugé. Mais cette ville fut bombardée par les alliés le 26 mars 1944, le Vénérable Maître Paul Hanson figure parmi les victimes.
Henry Story décède le 5 décembre 1944 dans le camp de concentration de Gross-Rosen en Pologne. Jean De Schrijver mourut quelques jours plus tard. Amédée Miclotte fut porté disparu le 8 février 1945.
Franz Rochat, envoyé à la forteresse prison d’Untermassfeld au centre de l’Allemagne en avril 1944 y meurt le 6 janvier 1945.
Guy Hannecart, parti pour Bergen-Belsen en Basse-Saxe, décéda le 25 février 1945.
Jean Sugg meurt le 6 mai 1945 à Buchenwald alors que le camp vient d’être libéré par les alliés.
Joseph Degueldre, transféré la prison politique d’Ichtershausen au centre de l’Allemagne en avril 1945 participe à une «marche pour la mort», réussit à s’en évader et survécut pour mourir chez lui en avril 1981 dans la province de Liège.
Fernand Erauw et Luc Somerhausen étaient au camp d'Oranienburg- Sachsenhausen, à 30 km au nord de Berlin, et quand, au printemps de 1945, le camp fut évacué, ils entreprirent la terrible «marche de la mort» en direction de la baltique. Ils parcoururent quelque trois cents kilomètres en quinze jours jusqu'à rencontrer l'armée rouge. Les deux maçons furent admis dans la catégorie des «très handicapés» de la Croix rouge. Fernand Erauw ne pesait plus que trente-deux kilos pour 1 mètre 84. Luc Somerhausen souffrait de double perforation des tympans, de tachycardie, de pertes de mémoire, d’inflammation de la plèvre, et de scorbut tout en étant évidemment très amaigri.
Ils sont tous les deux rapatriés en Belgique le 21 mai 1945.
À l’automne 1945, après plusieurs démarches de Luc Somerhausen, le Grand Orient de Belgique reconnut la loge Liberté Chérie comme régulière. Contre toute attente, cette décision ne fut pas l'unanimité immédiate et touchante attendue. En cause, les négationnistes et les rigorismes au sein de l'obédience. Ce ne sera qu’en 1989 qu’elle intégrera la liste des loges, sous le numéro 29 bis. Partageant ce numéro avec la loge L'Obstinée du camp de prisonnier pour officier olfag X-D.
Et au début de 1946, Luc Somerhausen et Fernaud Erauw sont retournés à Esterwegen chercher les quelques documents relatifs à la loge qu’ils avaient enterrée dans une boîte au pied d’un arbre qui devait servir de repère.
Les statuts de la loge, le tableau de loge ainsi que des tracés des travaux de l’atelier. Ils trouvèrent le camp quasi intact, mais la terre avait été retournée. Ils ont cherché, mais hélas, ce fut en vain.
La mémoire matérielle de la respectable loge «Liberté Chérie» était perdue à jamais. C’est désormais aux survivants de la reconstituer.
Luc Somerhausen se consacra à la défense des anciens prisonniers politiques et anciens résistants et fut vice-président de la Confédération des prisonniers politiques.
Le 13 mars 1947, fut apposée une plaque commémorative au tribunal de Louveigné, en hommage à Paul Hanson.
Sur cette plaque est reproduit le texte suivant, ainsi que les principales phrases du jugement, qui sont encadrées par une branche d'acacia : « Ici, le 13 mars 1942 le Juge Hanson a dit non aux volontés de l’occupant et a payé de sa vie son indépendance. »
Fait également à noter, le juge Paul Hanson reçut la Croix de guerre de l'armée française pour les services rendus au cours des opérations menées dans la clandestinité contre les troupes allemandes.
Luc Somerhausen est mort en 1982. Fernand Erauw en 1997. Derniers témoins de l’histoire de la loge clandestine. Il nous appartient désormais de tailler ensemble la pierre du souvenir des frères de Liberté Chérie.
En 2002, à l'initiative du juge de paix du canton de Louveigné, la place devant le tribunal est nommée “place du Juge de Paix Paul Hanson”, afin d’honorer sa mémoire.
En Septembre 2004 un monument en la mémoire des membres de Liberté Chérie fut inauguré sur le site du camp d’Esterwegen par des francs-maçons belges et allemands. Son architecte, Jean De Salle en parle en ces termes : «Un pavé mosaïque émerge de la terre au milieu des feuilles mortes, écartées un instant. […] Du carré long émerge un cube de pierre brute tout simplement posé là. Il nous rappelle notre travail intérieur et extérieur jamais terminé. Mais la pierre est prisonnière d’une grille d’acier qui ne parvient pas à l’étouffer, ni à la briser, ni à la mettre au pas. Au contraire, cette maille, un instant victorieuse se brise, se tord, s’écartèle, envahie par une rouille dévorante, et doit se rendre compte de sa propre vacuité. »
Le 8 mars 2012, à l’orient de Liège, la respectable loge “Hiram”, la loge du Vénérable Maître Paul Hanson, inaugura un monument en mémoire des frères de «Liberté Chérie». Il s’agit d’une pyramide inversée, surmontée de 7 figurines décharnées réunies dans une chaîne d’union, les noms des membres de la loge sont gravés sur les faces de la pyramide inversée.
Yves Hiver-Messeca, docteur en histoire, dans le tome 3 de ses livres « L’Europe sous l’acacia » termine la partie consacrée à Liberté Chérie, à l’orient d’Esterwegen ainsi : « La résistance est une force qui n’existe qu’en s’opposant, mais il faut toujours être lucide, empathique et courageux pour savoir contre qui, quand et comment résister. […] Seuls ceux qui ont résisté pourront dire. Les autres tenteront au mieux de comprendre, recevoir, et s’en inspirer. Résister, c’est donc se dresser, sans nier l’autre, lutter sans perdre son humanité, parfois mourir pour que triomphe la vie. »
Enfin, Fernand Erauw, dernier survivant et seul initié de Liberté Chérie, avait l'habitude de conclure ses planches consacrées à cette époque par ces quelques mots et nous conclurons avec lui :
“C’est en hommage aux Frères de « Liberté Chérie » que je parle : ils ont fait ce qu’ils devaient : Ils se sont courroucés contre l’iniquité qu’était le nazisme et la captivité. Ils ont élevé leur voix avec force pour détruire ces maux et reconquérir la liberté... Et ils ont agi en essayant de faire le bien pour travailler au bonheur de l’Humanité.
Il nous appartient désormais de traquer sans relâche toutes les formes d'oppression, toutes les formes de négation de la valeur de l'être humain, toutes les lâchetés, tous les racismes, tous les fascismes, tous les totalitarismes, tous les alarmismes. Il faut sortir de cette caverne médiévale où despotisme, fanatisme, intégrisme, dogmatisme, qui font souffler sur la planète un sentiment de haine et un vent de vengeance. La tolérance se porte mal et les intolérables se portent bien ! Il faut réactualiser l'espoir et le respect de l'autre. Nous nous trouvons dans une zone de turbulence, au début d'une ère d'incertitude, vers une méconnaissance des valeurs humaines les plus élémentaires, vers la négation du droit et le triomphe de la force brutale.”
J’ai dit.
Bibliographie:
«Liberté Chérie, une loge maçonnique dans un camp de concentration». Pierre Verhas
«Liberté Chérie, l’incroyable histoire d’une loge dans un camp de concentration». Franz Bridoux
«L’Europe sous l’acacia». Yves Hiver-Messeca, docteur en Histoire.
«Liberté Chérie, une loge maçonnique dans un camp de concentration». Conférence de Jean-Pierre Mayeux, docteur en philosophie.
«Liberté Chérie, une loge maçonnique au camp de concentration d’Esterwegen». Planche du Frère Franz Bridoux, survivant du baraquement N°6 d’Esterwegen.
“L'Odyssée de Liberté Chérie” planche du frère Fernand Erauw, 1993.